Dominique Forey, collectionneur jusqu’au bout des ondes

Les tsf de nos jours ont été à l’honneur sur le Bien public.

Cela faisait déjà un moment que l’on n’avait proposé un papier, et j’ai fini par accepter.

Après avoir refusé à 2 reprises France 3 national, car il était hors de question, que l’on vienne filmer mon musé, je suis trop égoïste pour cela, et encore moins d’être filmer.

Le mercredi 24 juin à 17h30, j’ai eu rendez vous avec la journaliste Christelle Choureau chez moi. Pendant plus de 2 h nous avons discuté sur ma passion et sur ma collection, quelques clichés ont été fait. Nous nous sommes revus le 1er juillet pour finaliser, et rajouter quelques détails qui  avaient  de l’importance pour moi.

Je ne savais pas exactement quand l’article allait passer, alors j’avais fermé les pages dites un peu trop personnelles, comme par exemple l’album de photos.

Je suis assez content de cette article, plus  par les messages que j’ai reçu, et il a été vu quand même plus  de 1500 fois par internet avec 4 étoiles sur 5, les 12 premières  heures qui sont les plus visitées, quand au 2 autres articles égaux au mien, moins de 100 visites. Le résultat prouve:

  Que nos TSF intéressent beaucoup de monde.

Le site lui a triplé ses connexions, mais soyons clair que se sont surtout des connexions du à la curiosité, avec une saturation de la bande passante de 9 à 11h00

Le lendemain j’étais encore plus du double de la normal.

Toujours des messages que cela soit directement en face, ou bien par les mails, plus quelques appels téléphoniques très sympathiques.

Je pensais dans l’ensemble avoir au moins quelques mails désobligeant, et bien rien du tout que de la sympathie.

Christelle est venue me voir, et je la remercie pour son travail, car je me doute que cela ne doit pas êtres simple de faire un concentré, pour une passion qui date depuis plusieurs années

En plus j’ai adoré son titre,  elle m’a donné son accord pour m’en servir sur mon site.

bp.jpg  Montbard : Dominique Forey, collectionneur jusqu’au bout des ondes

« La différence entre une radio à lampes et un transistor est son voltage », souligne Dominique Forey. Photo Christelle Choureau

Avec plus de deux cent trente postes à lampes en état de marche et cinquante postes à transistor des années 1960 à 1970, Dominique Forey possède une belle collection de radios.

Dominique Forey, installé à Montbard mais originaire de Dijon, est un passionné de radios. À l’âge de 15 ans, il a démonté sa première radio. « À 17 ans, j’étais plus fasciné par l’électronique que par les postes à lampes. Bien que l’électronique me passionnait, après mon bac, je me suis investi dans l’informatique. J’ai passé des diplômes dans la programmation de machines à commande numérique. Pendant mes loisirs, je démontais et remontais des ­postes de radio, malgré la difficulté de trouver de la documentation et des postes anciens », explique-t-il.

Il se spécialise dans certains modèles

Dans les années 1960, le poste à lampes est devenu désuet au profit des transistors plus légers qui fonctionnaient à piles. « Durant ces années, j’ai mis les postes à lampes de côté, je les récupérais mais je ne les réparais pas. Avec l’apparition d’Internet dans les années 1990, c’était plus facile de trouver les documents et de discuter sur les forums ou avec des personnes qui travaillaient dans des entreprises qui m’ont beaucoup appris sur le fonctionnement des TSF (télégraphie sans fil ou poste à lampes). C’est à ce moment-là que j’ai commencé à réparer mes premières radios que j’avais achetées. La mode des vide-greniers m’a permis d’en trouver d’autres. Comme toutes mes radios me prenaient de la place, je me suis spécialisé dans les modèles de 1930 ­jusqu’à la Seconde Guerre mondiale », ajoute-t-il. Parallèlement, ce passionné collectionne également des postes à transistor de la marque Optalix et des électrophones Teppaz de Lyon. « Ce sont des appareils de marques françaises qui n’existent plus aujourd’hui. Actuellement, je possède plus de deux cent trente TSF en état de marche et une vingtaine qui attendent d’être restaurés ainsi que cinquante postes à transistor des années 1960 à 1970. La différence entre une radio à lampes et un transistor est son voltage : 350 V pour une radio à lampe et 1,5 V pour un transistor. L’antenne d’une radio à lampes était très longue, parfois 10 m, ce qui posait des problèmes d’installation, notamment en ville. Le transistor a été une révolution. Il n’y avait plus besoin d’antenne ni de prise de courant car il fonctionnait à piles. Une radio à lampes était souvent un meuble ouvragé et était imposante dans une pièce ».

Il a créé son site Internet il y a neuf ans

« De nos jours, beaucoup de stations de radio ont disparu et les autres vont suivre petit à petit. À la disparition des grandes ondes, il y aura le satellite, la FM et Internet. Comme il n’existait pas de site Internet qui expliquait comment restaurer des TSF, j’ai créé, il y a neuf ans, mon propre site “Les TSF de nos vieux jours” (www.radios-tsf.fr) où j’explique la fabrication d’un petit émetteur d’une portée de 15 m maximum mais qui est largement suffisant pour rendre immortelles nos bonnes vieilles radios. »

 

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